Habitat partagé pour les seniors : tout savoir sur ces résidences particulières
Publié le 25/08/2023Déjà bien implanté dans les pays nordiques, l’habitat partagé pour seniors tend à se développer de plus en plus en France. Face au vieillissement de la population et à l’allongement de l’espérance de vie, se pose la question de l’hébergement des personnes âgées autonomes, en perte d’autonomie ou frappée d’alzheimer. Les structures traditionnelles ne sont pas véritablement adaptées à ce type de public qui souhaite rester à domicile, mais sans avoir à subir les affres de la solitude et de l’isolement. C’est sans doute une des raisons pour laquelle l’habitat participatif connaît désormais un tel succès en France.
Vous souhaitez en savoir plus sur ce type de résidence ? Demeures Côte d’Argent, précurseur dans le domaine de l’habitat partagé avec son modèle de maison plain-pied baptisé Cosmos, vous fait découvrir les avantages de ces maisons.
L’habitat partagé pour les seniors : est-ce une bonne idée ?
Il s’agit-là d’une véritable alternative à la maison de retraite médicalisée (Ehpad) et aux résidences services seniors. Dans ce modèle d’habitat, ce sont les personnes âgées qui choisissent de vivre au sein d’une même résidence en partageant des espaces communs (cuisine, salle à manger, jardin…), tout en conservant un espace privé (chambre ou suite privative). C’est un hébergement qui offre donc aux seniors de multiples avantages sociaux, économiques et sociétaux.
Les avantages des résidences seniors participatives
Le concept de l’habitat participatif c’est depermettre aux seniors de vivre et de se loger avec d’autres personnes autour d’un projet de vie et d’espace communs. Ainsi, les repas sont pris ensemble et les résidents partagent un certain nombre d’activités tels que le jardinage, la préparation des repas, les activités ludiques… Ils s’engagent à respecter les règles établies pour garantir une bonne cohabitation de tous dans la maison : respect de l’intimité, entraide, convivialité, partage des frais. Ce genre de logements présentent donc de multiples avantages puisque chacun est libre de recevoir ses proches, de rester actif tout en ne souffrant pas du sentiment d’isolement.
La colocation entre résidents : la clé pour l’autonomie ?
La colocation entre résidents permet à des seniors autonomes, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, de vivre ensemble sans avoir à recourir à une maison de retraite médicalisée. Étant donné son mode de fonctionnement, ce type de résidence contribue à préserver au mieux leurs capacités physiques et intellectuelles, tout en leur permettant de développer un lien social avec les autres résidents.
La vie sociale en habitat partagé
L’habitat inclusif est ouvert à chaque senior souhaitant vivre de façon autonome, tout en partageant des espaces et des moments collectifs avec d’autres seniors. Ses caractéristiques ont été fixées par la loi ELAN (loi pour l’évolution du logement, de l’aménagement et de la transition numérique.
Vivre dans ce style de logement suppose également d’adhérer à un projet de vie sociale commun. L’objectif est de favoriser le lien social et de limiter le sentiment de solitude. Il doit permettre le développement de la vie collective dans la résidence. Celui-ci peut ainsi prévoir la mise en place d’activités sportives, ludiques, culturelles. Il peut également fixer certaines règles de vie pour favoriser la sécurité, l’entraide et la cohésion au sein du groupe de résidents.
Les bénéfices pour la santé mentale des seniors
Ce type de structure est également bénéfique pour la santé mentale des seniors dans la mesure où elle encourage les échanges et le partage entre les habitants. La mise en place d’activités communes ludiques, culturelles ou sportives concourent à stimuler l’intellect et favorise la sociabilisation des plus taciturnes. Or, cette vie en communauté ne fait pas obstacle au respect de la liberté individuelle. En effet, chaque individu bénéficie d’un espace de vie personnel lui garantissant intimité et autonomie. Il s’agit donc d’un cadre de vie où l’individu doit gérer son quotidien tout en interagissant régulièrement avec les autres seniors. Il apparaît évident que la convivialité, le dynamisme et la cohésion qui règne dans ces lieux stimulent le bien-être physique et psychique des résidents et réduisent le sentiment d’abandon.
La réduction de la perte d’autonomie et de l’isolement social
Encore très récemment, les seules possibilités d’hébergement pour les personnes âgées isolées en perte d’autonomie ou en situation de handicap étaient la maison de retraite médicalisée (Ehpad) et les résidences spécialisées. Désormais, il est possible de se tourner vers l’habitat participatif pour répondre aux problématiques liées à la perte d’autonomie et à l’isolement social.
Se sentir vieillir, perdre en capacité physique ou intellectuelle, qui plus est lorsqu’on habite seul, peut être particulièrement difficile à vivre pour un senior. Non seulement, il faut gérer les difficultés liées à d’éventuels handicaps physiques ou mentaux, mais il faut également faire face à l’isolement. En effet, il n’est pas rare qu’une personne âgée réside loin de ses proches et ne puisse pas profiter de leur présence régulièrement Or, l’habitat partagé peut être un bon moyen de rompre ce sentiment de solitude et ses effets négatifs, puisqu’il offre de vivre dans un espace privé, tout en partageant des espaces et des projets communs avec d’autres résidents.
L’habitat partagé : une alternative économique
A l’heure où le montant des loyers et des factures énergétiques ne cesse d’augmenter, ce genre de maison partagée offre une belle alternative économique pour ses occupants. En effet, cela permet non seulement de répartir les frais de services et d’entretien qui y sont liés, mais également de réduire les coûts.
Répartition des frais de services, d’entretien et de maintenance
Les résidents d’un habitat partagé paient un loyer, ainsi que des frais de services, d’entretien et de maintenance. Ces frais sont liés aux locaux et aux équipements communs, au coût de l’aide à domicile partagée ou à celui d’éventuels intervenants extérieurs encadrant les activités. Dans la mesure où il s’agit d’une structure et d’un projet de vie commun, l’ensemble des coûts est réparti entre tous les colocataires. Il est important de préciser que ceux-ci peuvent avoir droit à certaines aides pour réduire le montant des factures : aides au logement, réduction d’impôt, aides de la part des caisses de retraite. Celles-ci sont restent toutefois soumises à des critères d’éligibilité précis.
Réduction des coûts de logement
Un autre avantage de l’habitat partagé, c’est la réduction des coûts liés au logement. En effet, celui-ci étant habité par plusieurs colocataires, cela permet de partager le loyer tout en bénéficiant d’espaces de vie plus spacieux que lorsqu’on vit seul. Toutefois, cette répartition des montants va dépendre du système de facturation mis en place par les gestionnaires. Quoi qu’il en soit, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat et de pénurie de logements, une solution qui permet de mutualiser une partie des coûts tout en conservant un espace de vie personnel est un atout indéniable.